Publié dans Economie

Exploitation d’huiles essentielles - Les producteurs de la Haute Matsiatra en quête d’indépendance

Publié le mercredi, 12 août 2020

Cette pandémie de coronavirus a démontré la valeur des huiles essentielles dans le quotidien des gens, mais plus particulièrement pour l’économie de Madagascar. Cette filière représente en effet un fort capital économique pour le pays ainsi que pour les zones productrices. La Région Haute Matsiatra en fait partie. Le Géranium et le Ravintsara y croissent très bien. Le principal frein au développement de l’exploitation d’huiles essentielles reste l’inexistence de laboratoire d’analyse. « Les huiles essentielles doivent se soumettre à un certain niveau de qualité.

C’est pourquoi l’analyse de ses propriétés est inévitable. Et comme il n’y a pas de laboratoire dans notre Région, nous sommes obligés de faire analyser nos produits à Analamanga ou dans le Vakinankaratra, générant des dépenses supplémentaires », se sont plaints les producteurs de la Région, lors d’une rencontre avec le ministre de l’Environnement et du Développement durable avec la Plateforme de concertation à la filière (PCAF) huiles essentielles. Face à cette demande, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, la ministre, et son équipe les ont rassurés qu’ils vont se pencher sur la question et trouver des solutions à ce problème. L’extension de l’économie verte telle que les huiles essentielles favorisera notamment un développement plus durable associant amélioration des sources de revenus pour les producteurs et conservation des ressources naturelles. En tout cas, le ministère prévoit déjà de donner des terres aux producteurs pour qu’ils puissent mieux les exploiter.

Dans tous les cas, selon le représentant du PCAF huiles essentielles, l’installation d’un laboratoire d’analyse dans la Région permettra d’assurer la qualité de la production. « Les producteurs pourront également être plus indépendants dans la production, dans la vente et même l’exportation de leurs produits finis. Cela améliorera ainsi la balance commerciale de la Région » se réjouit-il.  Toutefois, entre temps, cette communauté n’oublie pas de contribuer à la campagne de reboisement pour reverdir le pays, surtout que les forêts sont ses matières premières de base.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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