C’est pourquoi l’analyse de ses propriétés est inévitable. Et comme il n’y a pas de laboratoire dans notre Région, nous sommes obligés de faire analyser nos produits à Analamanga ou dans le Vakinankaratra, générant des dépenses supplémentaires », se sont plaints les producteurs de la Région, lors d’une rencontre avec le ministre de l’Environnement et du Développement durable avec la Plateforme de concertation à la filière (PCAF) huiles essentielles. Face à cette demande, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, la ministre, et son équipe les ont rassurés qu’ils vont se pencher sur la question et trouver des solutions à ce problème. L’extension de l’économie verte telle que les huiles essentielles favorisera notamment un développement plus durable associant amélioration des sources de revenus pour les producteurs et conservation des ressources naturelles. En tout cas, le ministère prévoit déjà de donner des terres aux producteurs pour qu’ils puissent mieux les exploiter.
Dans tous les cas, selon le représentant du PCAF huiles essentielles, l’installation d’un laboratoire d’analyse dans la Région permettra d’assurer la qualité de la production. « Les producteurs pourront également être plus indépendants dans la production, dans la vente et même l’exportation de leurs produits finis. Cela améliorera ainsi la balance commerciale de la Région » se réjouit-il. Toutefois, entre temps, cette communauté n’oublie pas de contribuer à la campagne de reboisement pour reverdir le pays, surtout que les forêts sont ses matières premières de base.
Rova Randria